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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 3, 1748.djvu/98

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JACINTE.

Je l’entens à sa toux, vous l’aller voir paroître ;
Entrez vîte…

GUZMAN.

Entrez vîte…Hé, Monsieur !

D. FERNAND.

Entrez vîte…Hé, Monsieur !Mon malheur ne peut croître,
Il faut avec éclat justifier ma foi.

LÉONOR.

Mais cet éclat me perd.

D. FERNAND.

Mais cet éclat me perd.Dieux ! Qu’est-ce que je voi ?
N’est-ce pas Dom Juan ?

GUZMAN.

N’est-ce pas Dom Juan ?Et de plus le Beau-pere.

D. FERNAND.

Où suis-je, & que croirai-je ?

LÉONOR.

Où suis-je, & que croirai-je ?Hélas ! Que dois-je faire ?

ISABELLE.

Préparez quelque excuse, & je vous aiderai.



Scène III.

D. DIÉGUE, D. JUAN, ISABELLE, LÉONOR, D. FERNAND, BÉATRIX, JACINTE, GUZMAN.
D. DIÉGUE à D. Juan.

D’où naît ce changement, si vous m’avez dit vrai ?
J’apperçois Dom Fernand.

D. FERNAND, à D. Diégue.

J’aperçois Dom Fernand.Ah ! Monsieur.

LÉONOR.

J’aperçois Dom Fernand.Ah ! Monsieur.Ah ! Mon pere,
De ma témérité vous serez en colere ;