Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 4, 1748.djvu/135

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En effet.

La tante

On y doit un peu plus songer que vous ne faites.

La montagne

Gai comme je le suis, vous dans l'âge où vous êtes,

Selon que je me sens fortement dans vos lacs,

Nous aurons quantité de petits Albikracs, Ma tante.

La tante

Pour le moins épargnez une fille:

Vous la faites rougir.

La montagne

Elle en est plus gentille.

Quant à moi, j'aime à voir ce vermillon subit

Dont en baissant les yeux la friponne sourit.

I1 faut les faire à tout. Mais, mon aimable tante,

Voyons votre maison : sa propreté m'enchante,

Et si j'en puis juger par cet appartement.,.

La tante

Vous n'y trouverez pas ce que...

La montagne

Sans compliment,

Agréez que je sois votre écuyer.

Lisette

Madame

A dans son cabinet ce qui peut ravir l'ame.

Il vous faut tout au moins deux heures pour le voir.

La tante

Quelque autre jour...

La montagne

Ah ! non.

La tante bas à Oronte.

Je suis au désespoir.

Ne vous chagrinez point, mon cher, je vous en prie,

Si je donne la main...

Lisette ouvrant une porte.

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{{Personnage|La t