Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 4, 1748.djvu/148

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Suffit, je vais rompre les chiens.

(Haut à la Tante et à Oronte.)

Quoi ! tous deux tête à tête !

La tante

Est-ce un sujet de blâme?

Oronte

Dans ce lieu par hasard j'ai rencontré madame,

Qui parloit pour affaire à quelqu'un de ses gens.

La montagne

Diable ! que vous savez prendre bien votre temps !

Ces tristes songe-creux valent pis que les autres.

N'importe, vous avez vos desseins, nous les nôtres ;

Et chacun a les siens en son particulier.

Courage, rira bien qui rira le dernier.

La tante à la montagne.

En désespérez-vous?

(Bas à Lisette.)

Si tu savois, Lisette...

La montagne

J'ai toujours bon espoir, et connois ma planète.

Sans rien dire pourtant je vois ce que je voi ;

Mais patience!

La tante

Enfin vous vous plaignez de moi?

La montagne

Eh ! non pas tout à fuit ; mais il faut laisser faire ;

Tout vient avec le temps.

La tante bas à Lisette.