Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 4, 1748.djvu/374

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On me connoît.

Olimpe

Autant ! À vous le beau des beaux !

Le Marquis

Afin de m’adoucir vous direz mots nouveaux ;
Point de rapatriement, cela vaut fait, rupture.

Virgine, bas au Marquis

Vite.

Le Marquis

Pour déchirer déployons l’écriture.
Allons, vieux roquentin, les armes à la main.

Virgine, prenant le billet du Marquis qu’elle déchire

Donnez-moi, vous feriez d’ici jusqu’à demain.

Le Marquis

Bon, voilà ton dédit, Bourgeois.

Anselme, déchirant son billet

Et voilà comme
Je fais état du tien, Monsieur le Gentilhomme.

Le Marquis

La colère vous prend, ne vous contraignez pas ;
Enragez à votre aide, et faites du fracas.

À Olimpe.

Fort bien, il vous falloit des Marquis ?

Olimpe

Je l’avoue,
J’ai touchant votre hymen mérité qu’on me joue,
Mais vous trouverez bon que fort modestement
Je vous fasse à mon tour un léger compliment,
Et ne vous cache plus que si prendre une femme
Est un dessein fixé que vous ayez dans l’âme,
Vous êtes obligé par beaucoup de raisons
D’en aller choisir une aux Petites Maisons.
Vous avez le cerveau…

Le Marquis

Tout doux, ma Colombelle.
Je sais que je vous fais une injure mortelle ;