Il est ici, Monsieur, de terribles sucrées.
Les choses ne sont pas si long-temps ignorées.
On se connoît enfin.
Vous êtes sans argent, grand embarras pour vous.
Rien ne vous eût manqué chez le futur beau-pere,
C’étoit un sûr recours ; il faut donner pour plaire.
Quel présent ferez-vous à votre aimable ?
Point d’autre que celui de mon cœur, de ma foi.
Ce diamant offert, pour en être le gage,
Lui tient lieu contre moi du plus terrible outrage ;
Ma téméraire audace a pensé tout gâter.
On recule souvent, dit-on, pour mieux sauter.
Mais on vous rit de loin, n’est-ce point sa suivante ?
Non, elle n’a jamais qu’une jeune parente,
Qui déjà mariée accompagne ses pas.
C’est à vous qu’on en veut. Comment on vous lorgne !
Scène II.
Monsieur, quoi, c’est donc vous que le ciel nous renvoie ?
Peste, on vous court par tout.