Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/134

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Isabelle.

Ah, ma sœur !Qu’il éclate autant qu’il lui plaira ;
Je perdrai sans regret ce qu’il m’en coûtera.

Béatrix.

Hé, Madame.

D. Pascal.

Hé, Madame.Oui ?

Béatrix.

Hé, Madame.Oui ?Monsieur.

D. Pascal.

Hé, Madame.Oui ?Monsieur.Suffit, qu’elle y revienne.
Ma famille vaut mieux mille fois que la sienne ;
Et si nous supputions, sans tout prendre en un tas,
Le quart d’un Avalos vaudroit quinze Vargas ;
Soit dit sans offenser le Vargas, mon beau-frere.

D. César à Carlin.

Vargas !

Carlin à D. César.

Vargas !Si nous étions au logis du beau-pere ?

D. César.

Il n’en faut point douter, Carlin.

D. Pascal.

Il n’en faut point douter, Carlin.Dès maintenant,
J’en vais coucher ma plainte au vieux pere Fernand.

D. César à Carlin.

Entens-tu ?

Carlin.

Entens-tu ?Quel mâtois ! Voyez-vous la surprise ?

D. César à Carlin.

Sais-tu qui je le crois notre homme à la valise.

Carlin.

Cela pourroit bien être.

D. César.

Cela pourroit bien être.Il faut m’en éclaircir.
Ne fâchez point ma sœur, je saurai l’adoucir ;
Quand j’aurai dit trois mots, elle sera traitable.

Isabelle.

Quoi, vous-même vouloir me rendre misérable ?