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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/147

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Je le sai, mais non pas s’en taire entiérement.
Fut-ce duel, rencontre ?

D. Pascal.

Fut-ce duel, rencontre ?Environ.

D. Fernand.

Fut-ce duel, rencontre ?Environ.Mais, comment ?
Sur le pré ? Dans la rue ?

D. Pascal.

Sur le pré ? Dans la rue ?Enfin vaille que vaille,
Le mort mourut, & moi j’eus le champ de bataille.
C’est un mort bien complet, qu’un mort de ma façon.

D. Fernand.

Il faut…



Scène IV.

D. FERNAND, D. PASCAL, ISABELLE, BÉATRIX.
D. Pascal.

Il faut…Ah, vous voilà, mon aimable dondon.
Çà, qu’un peu moins de brun sur votre front se voie,
Le chagrin ne vaut rien, tournez-vous à la joie ;
Je vous donne l’exemple.

Isabelle.

Je vous donne l’exemple.En puis-je profiter,
Quand Enrique me dit qu’on vous doit arreter ?
Qui jamais aurait cru ce qu’il vient de m’apprendre,
Mon Pere ? Dom César…

D. Fernand.

Mon Pere ? Dom César…Il m’a tout fait entendre.
Cela n’est rien, ma fille, & malgré les jaloux…

Isabelle.

Quand un homme est tué, ce n’est rien, dites-vous ?