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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/174

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D. Pascal.

Bon.

D. Fernand.

Bon.Parlons net.

D. Pascal.

Bon.Parlons net.Hé bien, çà, de bonne amitié.
Composons.

D. Fernand.

Composons.Composons ?

D. Pascal.

Composons.Composons ?J’en rendrai la moitié,
Sinon, dès à présent, je prens la négative.
Faites preuve.

D. Fernand.

Faites preuve.Comment ?

D. Pascal.

Faites preuve.Comment ?Il faut que chacun vive ;
Je perds encor assez à n’être point l’époux
De cette belle infante[à D. César.]
De cette belle infante ; & tout cela, par vous.
Je m’oppose à la fête à moins qu’on m’indemnise ;
Il y va trop du mien.

D. César.

Il y va trop du mien.Il parle avec franchise ;
Prenons ce qu’il rendra sans contestation.
[à D. Fernand.]
Pour le reste, Monsieur, je suis sa caution ;
Il faut lui donner lieu de partager ma joie.

D. Pascal.

Si l’on cherche un brave homme, en voici la monnoie.

D. Fernand à D. Pascal.

Je ne vous quitte point, allons compter.

Carlin.

Je ne vous quitte point, allons compter.Et moi ?

D. César.

Avec cinq cens écus Béatrix est à toi ;
Vois si tu lui plairas.