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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/337

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Le Marquis.

La montre qu’il faudra… Non, je l’ai.Va-t-en, traître,
Tu me perdras.

La Montagne.

Tu me perdras.Et bien, serviteur ; mais peut-être
Quelque chose manquant, vous en aurez regret.

Le Marquis.

Non, sors.

La Montagne, revenant.

Non, sors.Ah, je le tiens. Monsieur, votre portrait.

Le Marquis.

Prens & t’éloigne. Quoi, tu reviens ?

La Montagne.

Prens & t’éloigne. Quoi, tu reviens ?Autre affaire.
J’oubliois de l’argent, c’est le plus nécessaire.

Le Marquis.

Voilà ma Bourse.

La Montagne.

Voilà ma bourse.Mais…

Le Marquis.

Voilà ma bourse.Mais…Redoute mon courroux.
Veux-tu sortir ?

La Montagne.

Veux-tu sortir ?Je sors. Combien me donnez-vous ?
J’ai besoin tout au moins…

Le Marquis.

J’ai besoin tout au moins…Quelqu’un ici s’avance.

La Montagne.

Bon, c’est Virgine, elle est de notre intelligence.

Le Marquis.

Laisse-moi lui parler, & songe qu’il est temps
Qu’à faire ce qu’il faut tu prépares tes gens.