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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/352

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Che si muore
Deh, pietosi date aita.

Con sguardi lusinghieri, strali di fuoco
Begli occhi, nel petto colto m’havete.
S’aiuto certese non mi porgete,
Ahira, ch’io vo morendo à pocc-poco.

Su, su, dunque, che fato,
Pupille adorate ?
Consguardo amoroso,
Non piu disdegnosco,
La plaga sanate
D’un alma ferita.
Ahi che troppo tardata.
E che non mirate
Che già nel mio seno
Lo spirto vien meno,
E stà su l’uscita.

Occhi neri, il cui splendore
Hora uccide, hora dà vita ;
Al mio cuore
Che si muore
Deh, pietosi date aita.


Olympe.

En toute langue on vous dit des douceurs.

La Comtesse.

Ignorant qui me les adresse,
Ce sont d’assez vaines ardeurs ;
Mais laissons parler la Jeunesse.

La Jeunesse.

Hé bien, de moi que dites-vous, Amour ?

L’Amour.

À danser, à sauter employez tout le jour,
Cela n’a rien qui m’intéresse ;
Mais puisque aucun de nous n’est d’humeur à céder,