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Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/403

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Le Vicomte.

Justement.

Olympe.

Justement.Vous savez que j’y vais quelquefois.

Le Vicomte.

Le plaisant personnage ! Il vous a bien fait rire ?

Olympe.

Lui ?

Le Vicomte.

Lui ?Sans doute. Écoutez ce qu’elle vous va dire.

Olympe.

Jamais je n’ai rien vû de si…

Le Vicomte.

Jamais je n’ai rien vû de si…Tranchez le mot,
De si bête.

Olympe.

De si bête.Comment ?

Le Vicomte.

De si bête.Comment ?Quoi, ce n’est pas un sot ?

Olympe.

Quels contes vous fait-il ?

La Comtesse.

Quels contes vous fait-il ?Écoutons-la, de grace.

Le Vicomte.

Qu’elle parle à son aise, après je retiens place.

La Comtesse.

Vous aurez audience à votre tour.

Le Vicomte.

Vous aurez audience à votre tour.Tant mieux.

Olympe.

J’ai peine à croire encor au rapport de mes yeux.
Je revois dans le bois, quand pour jouir de l’ombre,
M’avançant lentement vers l’endroit le plus sombre,
Je trouve un cavalier, qui, surpris de me voir,
Me rend d’un air civil ce qu’il croit me devoir.
Quels traits pourront suffire à lui rendre justice ?
Peignez-vous Adonis, figurez-vous Narcisse,