Aller au contenu

Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/417

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

J’en fais provision en quelque lieu que j’aille.

Le Marquis.

C’est bien fait.

Le Vicomte.

C’est bien fait.Vous ferez chorus, vaille que vaille,
Je donnerai je ton.

La Comtesse.

Je donnerai je ton.Quelle cervelle !



Scène IV.

LA COMTESSE, &c. LA MONTAGNE, représentant le comédien, et vêtu en Zéphire.
La Comtesse.

Je donnerai je ton.Quelle cervelle !Hé bien,
Avance-t-on ? Vos gens n’ont-ils besoin de rien ?

Le Comédien.

Je viens demander grace encor pour nos actrices.
Leurs coëffures toujours sont pour moi des supplices,
Jamais elles n’ont fait, j’en suis au désespoir.

La Comtesse.

Laissons-leur tout le temps qu’elles voudront avoir.

Le Chevalier.

Vous aurez bien choisi ? La piéce…

Le Comédien.

Vous aurez bien choisi ? La piéce…Sera bonne.

Le Vicomte.

Qui l’a faite ?

Le Comédien.

Qui l’a faite ?Jamais nous ne nommons personne.