Page:T. Corneille - Poèmes dramatiques, tome 5, 1748.djvu/547

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Et toi, loin que sa perte ait de quoi t’étonner,
Tu ne veux l’acquérir qu’afin de la donner.
Mais peux-tu, quoi qu’enfin ton amour s’en offense,
Manquer sans infamie à la reconnoissance,
Violer ta parole, & montrer lâchement
Que tu fais tout céder au plaisir d’être amant ?
N’examine plus rien, & cours à ton supplice ;
Tu l’as promis, il faut paroître dans la lice.
Quoi que puisse la gloire avec tous ses appas,
Espérons en l’amour, il conduira mon bras.