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DU ROYAUME

Les accusés sont d’abord conduits devant le sirdar, et c’est lui qui est chargé d’exécuter la sentence du cauzy, en cas de condamnation. Cela donne au sirdar un degré d’autorité qui devient surtout sensible quand il n’est pas en bonne intelligence avec le cauzy.

Dans les lieux où le roi fait sa résidence, même momentanée, c’est devant lui que sont portées les affaires criminelles. S’agit-il d’un objet de peu d’intérêt, il renvoie les parties devant le cauzy, ou bien il charge l’arz-bégi (l’officier dont il a été parlé plus haut) de prononcer. Les affaires graves sont exclusivement renvoyées au cauzy. Le roi ordonne après la condamnation qu’elle sera exécutée ; mais avec une protestation formelle que, si la sentence