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DE CABOUL.
est injuste, elle retombera sur la tête du juge[1].
Il y a des cauzys dans toutes les villes considérables, et ils ont des assesseurs ou délégués dans les bourgades moins importantes.
Les cauzys n’interviennent jamais d’office ; il faut qu’on porte plainte devant eux. Lorsqu’un crime n’est pas avoué par l’accusé, le cauzy seul peut en connoître ; mais si le délit est confessé, les jirgas prononcent le plus souvent sur la peine ou sur la composition pécuniaire, ainsi qu’il a été dit vers la fin du tome premier.
L’utilité de cette magistrature est
- ↑ Cette forme de procéder ne semble-t-elle pas exactement calquée sur le mystère vénérable de la Passion ? (Note du Trad.)