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DE CABOUL.

vent se baigner une fois par semaine au moins, outre les ablutions journalières et réitérées que la religion leur prescrit, pour la figure, la barbe, les mains et les bras.

L’hospitalité, si commune, chez les Afghans, est encore plus en honneur chez les Douraunées. Un voyageur qui traverse un village se rend d’abord à la mosquée ou à la salle commune, appelée houjra. Il est sûr que la première personne qu’il rencontrera lui offrira à dîner. Dans les temps de disette, on se cotise pour alimenter les étrangers. On leur sert du pain, du lait caillé et du beurre clarifié, même de la soupe et de la viande, si l’on a tué un mouton dans le village. S’il existe une fête dans quelque maison, le voyageur y est aussitôt invité.