Page:Tacite - Oeuvres complètes, trad Panckoucke, 1833.djvu/290

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prenaient, dans toutes ces nations, les divers corps de troupes qui convenaient à leurs desseins, et combattaient contre une seule avec les avantages de toutes les autres. (Grandeur et décadence des Romains, ch. xx.)

De lauriers. Les généraux vainqueurs enveloppaient leurs dépêches de lauriers. L. Vitellius, s’étant emparé de Terracine, envoya à son frère, l’empereur de Rome, le laurier que lui avaient mérité ses succès. (Hist., liv. iii, ch. 77.)

XIX. Il régla d’abord sa maison. Il mit une règle admirable dans sa dépense ; il fit valoir ses domaines avec sagesse, avec attention, avec économie ; un père de famille pourrait apprendre, dans ses lois, à gouverner sa maison. (Montesquieu, liv. xxxv, ch. 18, parlant de Charlemagne.)

Revendre à prix fixé. Il est bon, dans le gouvernement despotique, que les marchands aient une sauvegarde personnelle, et que l’usage les fasse respecter : sans cela, ils seraient trop faibles dans les discussions qu’ils pourraient avoir avec les officiers du prince. (Montesquieu, liv. xiii, ch. 10.)

Des chemins détournés. Règle générale : on peut lever des tributs plus forts, à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer, à mesure que la servitude augmente. Cela a toujours été et cela sera toujours : c’est une règle tirée de la nature qui ne varie point. (Montesq., liv. xiii, ch. 12.)

XXII. Æstuario nomen est. Le terme expressif estuary a été souvent employé dans son acception latine par M. Pennant, pour signifier les larges embouchures des rivières qui sont guéables ou peu profondes aux basses eaux, mais qui, dans la haute marée, ressemblent à des bras de mer. Telles sont, sur la côte occidentale, celles de Dée, du Mersay, de Ribble, Morecambe-Bay et Solway-Firth. (Dr Aikin.) — Ce mot désigne aussi les anses, les baies un peu profondes que forme l’Océan. Peu de pays offrent autant que les côtes de l’Écosse ces déchirures qui semblent avoir été formées par la violence des flots.

Jusqu’à l’embouchure du Taüs, Le Tay, rivière d’Écosse, et qui traverse ce pays à peu près vers le milieu. Elle prend sa source à l’ouest, dans le mont Grantsbain, qui sépare le comté d’Argyle