Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/123

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pâle éclat de la plage sourit. Les vagues chargées de mort chantent aux enfants d’incertaines ballades, comme chante une mère qui berce son bébé. Le flot joue avec les enfants et le pâle éclat de la plage sourit.

Sur le rivage des mondes infinis, des enfants s’assemblent. La tempête erre dans le ciel sans routes, les navires sombrent dans la mer sans sillages, la mort rôde et les enfants jouent. Sur le rivage des mondes infinis se tient la grande assemblée des enfants.


LXI


Le sommeil qui volette sur les paupières du petit enfant — qui saura dire