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XCIII


J’ai mon congé ! Souhaitez-moi bon voyage, mes frères ! Je vous tire ma révérence.

Voici, je mets mes clefs sur la porte ; je résigne tous droits sur ma maison. Accordez-moi seulement au départ quelques bonnes paroles.

Durant longtemps nous aurons été voisins, et j’ai reçu de vous plus que je ne pouvais vous donner. À présent le jour point ; la lampe est consumée qui a éclairé mon coin sombre. Un appel est venu et je suis prêt pour le voyage.