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Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/170

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En ce temps-là je ne m’inquiétais pas de connaître la signification des chansons que tu me chantais. Ma voix simplement reprenait les mélodies ; mon cœur dansait à leur cadence.

Mais à présent que l’heure des jeux est passée, quelle est cette vision soudaine ? — L’univers et toutes les silencieuses étoiles se tiennent, pleines de révérence, les regards baissés vers tes pieds.

XCVIII

Je te couvrirai de trophées, des guirlandes de ma défaite. Il n’est jamais en mon pouvoir de m’échapper de toi non vaincu.