Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/51

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chant. Je sais que, comme un chanteur seulement, je suis admis en ta présence.

Mon chant largement éployé touche de l’extrémité de son aile tes pieds que je désespérais d’atteindre.

Ivre de cette joie du chanter, je m’oublie moi-même et je t’appelle ami, toi qui es mon Seigneur.


III


Mais comment toi tu chantes. Maître, je l’ignore ! Et j’écoute toujours dans l’éblouissement silencieux.

La lumière de ta musique illumine le monde. Le vital souffle de ta musique roule de ciel en ciel.