Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/72

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Aujourd’hui le matin a fermé les yeux, inattentif aux appels insistants du vent d’Est ; un voile épais s’étend sur l’azur vigilant du ciel.

Les bocages ont tu leurs chants et les portes de chaque maison sont fermées.

Dans cette rue déserte, tu es le passant solitaire. Ô mon unique ami, mon mieux aimé, les vantaux de ma demeure sont ouverts — ne disparais pas comme un songe.


XXIII


Es-tu dehors par cette nuit d’orage, poursuivant ton voyage amoureux, mon