Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/77

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Le ciel est encombré de nuages et la pluie ne cesse pas. Je ne sais ce que c’est qui se soulève en moi ; je ne sais ce que cela veut dire.

La lueur soudaine d’un éclair ramène sur ma vue une ténèbre plus profonde, et mon cœur cherche à tâtons le sentier vers où la musique de la nuit m’appelle.

Lumière, ah ! où est la lumière ? Qu’elle s’anime au feu rutilant du désir ! Il tonne et le vent bondit en hurlant à travers l’espace. La nuit est noire comme l’ardoise. Ne laisse pas les heures s’écouler dans l’ombre. Anime avec ta vie la lampe de l’amour.