Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/96

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mon cœur, et même comme quelqu’un du commun peuple, inconnu de moi, mon Roi, tu as marqué du sceau de l’éternité maint fugace instant de ma vie.

Et aujourd’hui que je tombe sur eux par hasard et que j’y vois ta signature, je les trouve gisant dans la poussière, dispersés parmi les joies et les chagrins des jours ordinaires oubliés.

Tu n’as pas tourné en dérision mes jeux puérils dans la poussière, et les pas que j’entendais dans ma chambre d’enfant sont ceux-là mêmes qui retentissent d’étoile en étoile.