Page:Tagore - Le Jardinier d’amour, 1920.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XLVII


— Puisque tu le veux, je cesserai de chanter.

— Si mon regard fait battre ton cœur, je détournerai mes yeux de ton visage.

— Si de me rencontrer, tu tressailles, je m’écarterai vers un autre sentier.

Si ma présence te gêne quand tu tresses des fleurs, je fuirai ton jardin solitaire.

Si l’eau de la rivière s’agite tumultueuse au passage de ma barque, je ne ramerai plus vers ta rive.