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XLVIII
Délivre-moi des chaînes de ta tendresse, ô mon amour. Ne me verse plus le vin de tes baisers.
Cette vapeur de lourd encens oppresse mon cœur.
Ouvre les portes ; fais de la place pour la lumière du matin.
Je suis perdu en toi ; enveloppé dans les plis de tes caresses.
Délivre-moi de tes sortilèges. Rends-moi la virilité ; alors je t’offrirai un cœur libéré.