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BALLADE
SUR LE PROPOS D’IMMANENTE SYPHILIS


Toi, jeune homme, ne te désespère point : car tu as un ami dans le Vampire malgré ton opinion contraire. En comptant l’acarus sarcopte qui produit la gale, tu auras deux amis.
Les Chants de Maldoror, chant ier.



Du noble avril musqué de lilas blancs
Hardeaux paillards ne chôment la nuitée.
Mâle braguette et robustes élans
Gardent au bois pucelle amignottée.
Jouvence étreint Mnazile à Galathée.
Un doux combat pâme sur les coussins
Ton flanc menu, Bérengère, et tes seins
Jusques au temps que vendange soit meure.
Or, en ces jours lugubres et malsains,
Amour s’enfuit, mais Vérole demeure.