Page:Taillasson - Observations sur quelques grands peintres, 1807.djvu/27

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quittez, quittez vos froides Écoles : eh ! que sont toutes leurs leçons devant l’amas immense des richesses de la nature ! Près de son langage sublime, que sont leurs préceptes usés ! Fuyez dans les campagnes, volez aux pieds des monts ; là, sont les vrais, les seuls principes du beau ; vous les verrez partout écrits par une éternelle main ; c’est là que tout est grandeur, proportion, harmonie ; c’est là que ravis, embrasés à la vue de tant de tableaux divins, vous vaincrez sans effort tous les peintres vos rivaux ; et prenant dans votre art la même route que Claude le Lorrain, peut-être vous deviendrez illustres, immortels comme lui.