Rome ; c’est cette brûlante et rapide facilité avec laquelle y est présentée l’abondance de ses idées qui contribue beaucoup à entraîner l’étonnement et l’admiration.
Le balancement affecté de toutes les lignes, soit dans l’ensemble, soit dans les détails, et principalement dans les draperies, les lumières groupées partout de la même manière, prodiguées partout sans presque de sacrifices, produisent dans ses ouvrages cet éclat brillante qui en fait le caractère distinctif, et tout à la fois le vice et le charme puissant. Sa couleur tient de la décoration comme ses compositions ; éclatante et riche, lumineuse et forte, elle a séduit et devoit séduire particulièrement dans les plafonds, où, réunie à la hardiesse de l’exécution, à la poétique abondance des pensées, à la prodigieuse variété des formes, elle contribue beaucoup à donner à ces vastes conceptions la magie et l’air d’enchantement qui semblent répandre la vie sur la magnificence des palais.
Quoique ses tableaux de chevalet et ceux de moyenne grandeur soient, avec raison, bien moins estimés que ses plafonds, il en a fait cependant de très-beaux, et qui, sans avoir