Page:Taillasson - Observations sur quelques grands peintres, 1807.djvu/86

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celle de Fénélon ; ainsi que dans les écrits de cet homme enchanteur, un heureux abandon, une douce sensibilité se répandent dans tous ses ouvrages, comme les flots d’une onde pure parcourent de délicieux vallons. Âme noble et belle ! ô le Sueur ! dont le nom ne peut être prononcé sans attendrissement, pourquoi la reconnoissance n’a-t-elle pas élevé ta tombe dans ce cloître silencieux, que tes tableaux rendirent si touchant, au milieu de ce gazon, de ces fleurs solitaires que renfermoit son enceinte : ah ! sans doute, les Arts, les Grâces, les Vertus, y auroient souvent porté des guirlandes et des pleurs.