jeune homme se laisse faire. Assez de régularité, mais l’inconvénient des cercles, pour les jeunes gens, c’est qu’ils s’y grisent. C’est tout à fait la nature germanique du Nord, flamande et anglaise. T… me disait : « La première chose qu’on se dit à Paris, le travail fini, à six heures du soir, c’est : à quoi allons-nous nous amuser ? Je n’ai vu cela qu’à Paris. » Il a raison. — En Belgique, on a la femme légitime avec quantité d’enfants ; puis la maîtresse, petite fille rangée chez qui on déjeune et qui a aussi des enfants, puis les passades. — L’Anglais qui a travaillé, mange, va boire, devient rouge, puis triste ou braillard, se rue sur un plaisir brutal et se sent l’envie de jurer et boxer. Puis il dort, cuve son vin : le matin, il se lave la face à l’eau chaude, le corps à l’eau froide, se brosse les favoris, met une cravate blanche et se rend à ses affaires avec un air digne d’enterrement. — Je crois que le Français, le latin, le méridional seul, met de l’art, de la poésie ou de la finesse dans son plaisir. L’autre est purement brute ou vertueux.
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