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d’un éclat inexprimable sillonnent le pré de leur émeraude ; des flaques d’eau immobile luisent entre les joncs et les prèles. Çà et là un ou deux étangs qui, sous un vent faible, développent incessamment le bataillon mouvant de leurs plissures ; cette grande tache noire et brune, avec son ondulation tranquille, est étrange et surprenante ; une mouette y vole lentement, ramant de ses grandes ailes crochues, comme à la mer.
Pendant tout le voyage, les grands nuages charbonneux, chargés d’eau, voguaient lourdement ou fondaient sur les têtes vertes des chênes.