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IV
Je sais bien qu’aujourd’hui on se moque des gens qui raisonnent sur la définition ; j’espère pour vous que vous ne commettez pas cette sottise. Il n’y a pas de théorie plus féconde en conséquences universelles et capitales ; elle est la racine par laquelle tout l’arbre de la science humaine végète et se soutient. Car définir les choses, c’est marquer leur nature. Apporter une idée neuve de la définition, c’est apporter une idée neuve de la nature des choses ; c’est dire ce que sont les êtres, de quoi ils se composent, en quels éléments ils se réduisent. Voilà le mérite de ces spéculations si sèches ; le philosophe