Page:Taine - Le Positivisme anglais, 1864.djvu/54

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tout son effort est de ramener les mots aux expériences primitives, c’est-à-dire aux faits qui leur servent d’éléments. S’il s’agit d’êtres, comme dans les propositions de choses, tout son effort est de joindre un fait à un fait, pour rapprocher la somme finie des propriétés connues de la somme infinie des propriétés à connaître. S’il s’agit des deux, comme dans les définitions de nom qui cachent une proposition de chose, tout son effort est de faire l’un et l’autre. Partout l’opération est la même. Il ne s’agit partout que de s’entendre, c’est-à-dire de revenir aux faits, ou d’apprendre, c’est-à-dire de joindre des faits.