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un panneau de vitres et s’en fait comme une fraise. Une fois il dit à d’Andonville, homme de service : « Mon Dieu, monsieur, votre nom de cloche me porte malheur. »

Il lui est arrivé quelquefois de jeter le reste de son argent par la chambre, quand il perd. Ses pages et ses laquais se ruent dessus ; il s’en repent aussitôt, et leur crie : « Pages, quartier ! »

Voici plusieurs chansons faites sur le maréchal de Gramont :

Le maréchal de Guiche,
Général des François,
A voulu faire niche
À Melo Bek Buquoy :
Il s’arma de son casque,
Et combattit en basque,
Turlu tu tu tu tu,
En leur tournant le cu.

Monsieur de la Feuillade[1]
N’oubliant ses bons mots,
Voyant cette cacade,
Dit : Où vont tous ces sots ?
Cette race ennemie,
Ne vient point d’Italie,
Turlu tu tu tu tu
Pour lui tourner le cu.

AUTRE.

Le prince de Bidache[2]
Criant aux Allemands,

  1. Il est mort. Il disoit à son laquais, que pour récompense, il lui vouloit faire donner un brevet de maréchal de camp. (T.)
  2. Principauté de Béarn. (T.)