vution du madame d’Aiguillon, 33. Les deux mariages de ses neveux la brouillent avec la cour, 34.
ALDIMARI, secrétaire, fait les vers les plus ridicules et les fait imprimer ; son mot sur la mort du grand-prieur de La Porte, II, 370.
ALIGRE (le chancelier d’) ; sa naissance médiocre ; son esprit doux et timide ; son assiduité au travail ; devient garde-des-sceaux ; est renvoyé à sa maison de la Rivière par Richelieu ; bon mot à ce sujet, I, 349.
ALINCOURT (M. d’), gouverneur de Lyon ; visite singulière qu’il reçoit de M. le comte de Clermont-Lodève qu’il ne connoît point, I 304. Son étonnement en le revoyant à la table de M. de Montmorency ; il veut une fois tâter de mademoiselle de La Moussaye ; comment il en est reçu ; ce qu’étoit cette demoiselle, 305.
ALINCOURT (madame d’) ; un fils de maître des requêtes, nommé Marcognet, devient amoureux d’elle ; la sert longtemps, sans en rien obtenir ; comment il s’y prend pour eu avoir ce qu’il vouloit ; menaces de la dame, qui depuis ne fut pas si cruelle, I, 303 et suiv.
ALLUGE (le marquis d’) ; comment il fait connoissance de madame de Bossu, en Hollande, V, 356 et suiv. Portrait de cette dame ; leur commerce amoureux ; comment il finit, 358 et suiv. Le marquis se vante de savoir un secret pour entrer partout, 359.
AMBOISE (messieurs d’), père et fils ; réponse que fait le père au président de Mesmes qui lui reproche que son père étoit chirurgien ; sa mauvaise préface mise au-devant des œuvres d’Abailard, IV, 66. Bonne réponse que lai fait un crocheteur ; il veut mettre sa femme eu procès ; Amboise le fils épouse mademoiselle de La Hilliére, de Touraine, vie galante que celle-ci mène : vanité ridicule du mari, 67. Il enlève une fille de dix ans pour son fils qui n’en avoit que treize ; comment le père de la fille est obligé de donner 20 mille livres pour la ravoir ; mort de d’Amboise ; ce que devient sa veuve, 68.
AMELOT-BEAULIEU, premier président de la cour des aides ; sa famille ; il traite avec M. de Maisons de la charge de premier président ; se brouille avec sa compagnie ; pourquoi, IV, 336. Contes plaisants faits sur sa principale folie, l’amour, 337. Sottise dite par lui à un avocat, 338. Il s’amuse à danser en présence de ses laquais devant trois ou quatre filles qu’il a fait venir chez lui ; aventure plaisante qui lui arrive chez la demoiselle Laforêt, 339. Donne collation à madame de Goudran et à l’abbé de Romilly ; va chez la dame ; plaisant tour qu’on lui joue, 340. S’en va à la halle, en voiture, avec des filles, faire des provisions ; autre tour que lui joue madame de Goudrau, 341. Ses harangues ; par qui on soupçonnoit qu’elles étoient faites, 342.
AMET (madame d’), fille de M. de Favas, homme de qualité ; son caractère violent ; veut battre la nourrice de sa fille, et blesse son enfant ; bat sa domestique ; en est battue ; ce qui les met bien ensemble ; bat tellement son fils âgé de dix ans qu’on pense à le trépaner ; mine trompeuse de cette dame, IV, 83. Aux premiers troubles de Bordeaux, elle fait la diablesse ; tour qu’elle joue chez elle aux personnes qu’elle a invitées à venir à la comédie, 84
AMOUR récompensé, V, 393.
ANCRE (le maréchal d’) ; son origine ; ses débauches ; son séjour à Florence ; il entre dans la maison de Marie de Médicis, en qualité de gentilhomme suivant ; s’attache à Léonore Dori et l’épouse, I, 114. Son caractère ; sa querelle avec M. de Bellegarde, 115. Quelques détails