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Page:Tamizey de Larroque - Denis Guillemain à Bordeaux.djvu/22

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DENIS Gmu.BMÎN A BORDEAUX 71î

poursuites et son sesjour de deçà, fe’gnoit s’estre retiré malade du camp de la Rochelle et n’estre venu icy que pour se remettre et changer d’air. Le bruict est qu’il faict .ce qu’il peut pour avoir la place de premier president de Bordeaux. La plus grande part de Mess~ du parlement l’ont visite, et quelques uns traicté, et de tous ceux qui l’ont vouleu voir il n’en a refusé aucun, hors de M’ de Briet(i), qu’il dit luy avoir rendu tout plein de mauvais 6f6ces près du Roy, sur quoy le dit sieur de Briet proteste ne s’estre jamais laschë d’autres choses sinon qu’estant un jour pres de Sa Majesté pour des anaires particulieresqu’i! avoit à luy parler, le Roy se plaignant à luy, comme estant du corps de ce parlement, de quoy ils estoyent allés si vite contre le dit sieur de Servian, il luy repartit qu’il ne failtoit pas aller lentement pour attraper un Dauphinois. Le jour que Mad~de Gourgués sortit d’icy,Mad~ la presidente avoit pris médecine, que la dite dam~ luy avoit elle mesme présentée au liet ce matih là. Et quelques huict jours avant sa fuicte, Made la presidente luy ayant vouleu faire cognoistre qu’elle sçavoit son mauvais dessein, la dite dam~ de Gourgués luy protesta avec pleurs et serment qu’elle àimërjoit tnieux mourir que d’avoir pensé à luy desplaire de la sorte, la suppliant très humblement de n’avoir pas cette croyance d’elle. L’on avoit aussy donné ad vis a Mac!" la présidente que M*’ de Teuderd, sous pretexte d’aller voir la Rochelle, le Roy y estant encores, avoit poursuivy la un arrest au Conseil demandant que la dite damoiselle de GouEgues fust donnëë en garde aux Carmélites de cette ville, ou à celles de Paris, dans la maison desquelles Mad~ d’Autry mère de la première femme de feu M" le president, est religteusë, et comme grand tnere de M* de Gourgues, le dit &teur de tudërd recherchoit qu’elle iuy fust baillée ert séquestre. Tous ces~ por~és~ temps à Madame, la presidente et Mess" de Gourgues (t)JëaR de Brtet, ators cohseiUe!)’ au pMl6tnent d& Bor<itMxdepuiB ptmt de trente~années.~