Page:Tamizey de Larroque - Denis Guillemain à Bordeaux.djvu/24

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DENIS GUILLEMIN A BORDEAUX


je voudrois au pris de mon sang avoir peu arrester cette fille, et savoir un moyen pour faire voir à ces Messrs de Tuderd le tort irreparable qu’ils luy font et le desplaisir extreme qu’ils m’ont causé de m’avoir par cette action osté le moyen que je. m’estois acquis depuis la mort de feu M~ te president pour parfaire heureusement ce qui me reste de vostre affaire du dixmon de Fronsac. C’est la vérité que le ressentiment que j’ay de me voir de là descheu des esperances aue j’avois de ne vous donner moins de contentement en Peffect de cette eschange d’Arvaires avec le dixmon de la maison de Gourgues, que ie vous en promis du traicté des peres jesuites, m’est bien si sensible, que je ne sçay à quoy me resoudre ny sçavoir où prendre ma satisfaction dans le desordre des affaires de cette fille, veu que ces Mess~ de Tuderd l’ont ammenée si precipitamant, qu’ils ne luy ont laissé nul loisir pour donner ordre à ses affaires (t). VI

Fray?Me~r6APe!’rMc(2).

.Et ego authoritate Ecctesia~, et ea qua fungor, absotvo te a vinculo excomunicationis quam incurristi, quia claustrum et immunitatem ecctesia: me~ métropotitanse perfregisti, manumarmatammilitumutmecurrumquctnLeuminviasisterent misisti, statione disposita patatium nostrum vaitàst~ {urisdictionem ccclesiasticam vioiasti, eamque tibi arrogasti, nos clerumque riostrum insignibùs et indignis contumetiis affecisti. In nomine Patris, etc. Cette absolution ainsy prononcée, (t) /M~ f~ n? à, t2~. La lettre entière, écrite de Bordeaux !e 7 ianvier tôzg, s’étend du fotio !t6 au foMo 07. On comprend qu’après cela te prieur s’excuse ainsi de sa loquacité (p. ia8): a Monsieur, je vous demande tres humblement pardon si j’abuse et de vostre bonté et de vostre patience en vous’entrétenant si long tecnps par mas lettrea. » (2) Le commencement de cette tettre manque dana te registre de rtnguimbertine. C’est d’autant ptusE~cheux quête document acephafeconHent une relation plus circonstanciée et plus curieuse de’ta cérémonie de l’absolution duduod’ÈpernonaCoutràs.