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Je vais reproduire un passage de la Notice où est résumée à merveille l’histoire des premières années du correspondant, de l’émule et de l’ami de Peiresc (p. 2-3) : « Arboriste ou simpliciste du Roy (l’habile jardinier reçoit simultanément tantôt l’un, tantôt l’autre de ces deux titres un peu vagues), Vespasien Robin, appelé ainsi à jouer un rôle important dans l’enseignement du jardin que l’on organise, est un homme de cinquante-six ans, encore fort actif, et qui va pouvoir mettre au service de la nouvelle fondation royale une longue expérience et des relations étendues. — Né à Paris, le 22 juillet 1579, de Jean Robin[1] et de Catherine Duchâtel, il a été, dès sa plus tendre enfance, associé aux travaux de son père, apothicaire et botaniste. Il a voyagé dans les diverses parties de la France, en Angleterre, en Flandre, en Allemagne, en Italie, en Espagne et jusque sur les côtes Barbaresques,

    avait Robin en particulière estime, et qui parle en termes excellents, dans son livre de la Nature, Vertu et utilité des Plantes (Paris, 1628), de son futur collaborateur, qui « en a remarqué et cultivé un grand nombre avant lui nullement connues, qu’il a décrit et fait figurer à ses propres frais ». Voir d’autres élogieuses mentions de Vespasien Robin dans la Description du Jardin Royal de Paris, publiée par Guy de la Brosse (Paris, 1638).

  1. M. Ludovic Lalanne, dans son Dictionnaire historique de la France, suivant les traces de M. Fisquet, auteur de l’article sur les Robin, de la Nouvelle biographie générale, fait naître Jean Robin à Paris. M. Hamy inclinerait à lui donner pour berceau la ville de Rouen. Notons que M. Fisquet n’est pas un guide très sûr. Le nouveau biographe l’a pris en faute (p. 8, note 3). Quant à ses omissions, elles sont trop nombreuses pour être relevées. M. Fisquet n’a rien su des relations des Fabri avec les Robin.