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Autun Chrestien, la naissance de son église, les Evesques qui l’ont gouvernée et les hommes illustres qui ont été tirés de son sein pour occuper les sièges les plus considérables de ce royaume et les premières dignités de l’Eglise, ses prerogatives et son progrès, par Claude Saunier, prevost et chanoine de l’église cathédrale d’Autun. Autun, 1686, 1 vol. petit in-quarto.

Epistres de Seneque, senateur Romain, traduites en françois par le seigneur de Pressac, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roy, avec le Cléandre ou de l’honneur et de la vaillance, discours fait par ledit seigneur de Pressac, le tout reveu, corrigé et augmenté de vingt autres epistres nouvellement traduictes, dernière édition. Tours, 1614, 1 vol. in-18.

Le Seigneur de Pressac était Geoffroy de La Chassaigne, natif de Bordeaux, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi Henri III. Il était fils d’Isaac de La Chassaigne, président au Parlement de Bordeaux. La première édition de ses traductions des Epitres de Sénèque est de 1582 (Paris, Chaudière). La sœur de Geoffroy fut la femme de Michel de Montaigne.

Les sept Trompettes pour réveiller les précheurs et les porter à faire pénitence, par le R. P. Barthelemy Solutive, Recollet, traduit de l’italien en françois par le R. P. Fr. Ch. Jouge, religieux du même ordre. Bordeaux, 1682, 1 vol. in-12.

Ordonnances et Constitutions synodales, décrets et règlements donnez au diocèse de Bordeaux par feu de bonne mémoire Monseigneur le Cardinal de Sourdis, revus, confirmés et augmentés par le très illustre et très révérend Père en Dieu, messire Henry de Chaulteau de Sourdis, archevesque de Bordeaux et primat d’Aquitaine, redigez en divers titres par commandement de mondit seigneur. Bordeaux, 1639, 1 vol. in-8o.

L’Abrégé des Annales ecclésiastique de l’éminentissime cardinal Baronius, fait par l’illustrissime et réverendissime messire Henry de Sponde evesque de Pamiez, mis en françois par Pierre Coppin, docteur en théologie, curé de Notre-Dame du Val-lez-Paris, conseiller et annaliste du Roy. Paris, 1655, 2 vol. in folio, (avec portrait). Plus la continuation des Annales par H. de Sponde, traduites par le même abbé Coppin que l’auteur du Manuel du Libraire appelle à tort (t. I, col. 664) « le P. Coppin. » Paris, 1654, 3 vol. in-folio.