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Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/112

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10. Dénombrement rendu le 13 décembre [1636] par la dicte dame Daffis de la maison noble de Castecu, publié sans opposition à Bordeaux le 14 février 1637.

11. Achat fait le 14 mars 1642 de la maison noble de Castecu fief noble et rentes en dépendans, la métairie et le moulin à eau par Me Jean Fontainemarie, advocat en la Cour, pour le sieur son père, de la dicte dame présidente Dafis avec stipulation de garantie et de la propriété et de la nobilité de Castecu et dépendances[1].

    presidents, trésoriers de France généraux des finances en Guyenne dame Anne de Massiot, femme de messire Jean Daffis, chevalier, conseiller du Roy en ses conseils, et président en la Cour de parlement de Bourdeaux à cause la maison noble de Castecu, » maison signalée comme tour carrée ou pavillon entouré de fossés. » Anne de Massiot, fille et héritière de Léonard de Massiot et de Léonarde Mazard de Goulard, était veuve de Jacques de Lescure, seigneur de Saint-Fort, lorsque, le 14 août 1621, elle épousa Jean Daffis, dont elle eut deux filles : Catherine, mariée le 15 mars 1637 à François Artus Le Comte, le célèbre président de La Tresne, et Anne, qui, veuve de Gabriel Jaubert de Saint Gelais, se remaria à Bernard de Pichon, seigneur de Carriet, président au parlement de Bordeaux, dont les descendants devinrent barons de Pichon-Longueville. Voir Le parlement de Bordeaux par A. Communay, p. 79.

  1. Je donne quelques extraits de l’acte de vente : « Saichant tous que aujourdhuy 14me du mois de mars 1642 après midy, par devant moy Pierre de Godeaa, notaire royal à Bourdeaux et en Guyenne, a esté presante dame Anne de Massiot, veuve de feu Messire Jean Daffis, vivant chevalier, conseiller du Roy en ses conseils, et second president en sa cour de parlement de Bourdeaux, résidant en ladicte ville, paroisse de Puypaulin, laquelle dame pour elle et les siens a volontairement vendu, cedde, quitte, delaisse et transporte par ces presantes purement et simplement à perpétuité et à jamais à sieur Jean de Fontainemarie, bourgeois et habitant de la ville de Marmande absent, mais M. Jean de Fontainemarie, son fils, advocat en ladicte Cour, illec presant et acceptant la maison noble de Castetcu à ladicte dame de Massiot appartenante fiefs nobles et rentes en dependantes, consistant les dicts fiefs nobles au chasteau de Castetcu, metterie et autres bastiments, eyriaux, terres labourables, predz, baconnes, pastengs, bois, vignes, moulin à eau, moyennant le prix et somme de 12.000 livres tournoises. » Dans l’acte, je relève ces noms marmandais Arnaud Drouilhet, Jean Lalyman, juge de Longueville, Jean Sacriste, damoiselle de Pigousset, cette dernière évoquée à propos d’une pièce de vigne qu’eut Mme Daffis par la succession de la defunte, sa tante.