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12. Hommage rendu le 11 avril 1644 par ledit sieur Jean Fontainemarie au bureau des trésoriers de la généralité de Bordeaux pour raison de la maison noble de Castecu avec tous ses domaines et rentes en dépendans.

13. Dénombrement fourni le 14 décembre 1644 par ledit Me Jean Fontainemarie de la maison noble de Castecu, lequel, nonobstant l’opposition des consuls qui en furent déboutez faute d’avoir justifié du contenu en les moyens d’opposition, fut receu par les dits trésoriers.

14. Hommage rendu la 21 février 1663 par Messire Jacques Fontainemarie, conseiller en la Cour des Aides, de la dite maison noble de Castecu de ses appartenances devant lesdicts sieur trésoriers.

15. Dénombrement rendu par ledit Me Jean Fontainemarie produit et employé par ledit sieur Jean Fontainemarie, son fils, et receu par les dits huissiers le 26 mars 1669.

16. Arrest de la cour des Aydes de Bordeaux du 7 mars 1664 portant enregistrement des titres de la nobilité de la Seigneurie de Castecu rendu entre le dit sieur Jacques Fontainemarie, le procureur général et les consuls de Marmande signifié le 12 décembre 1667 audit sieur procureur général et au procureur desdits consuls, et le 17 septembre 1695 aux maires, consuls et syndic de la dicte ville[1]

Nota qu’outre tout ce dessus il y a une quittance pour l’arrière ban… Janvier 1544 donnée…[2] Seigneur de la maison Dauriolle[3]et pour raison d’icelle. Il y a encore un extrait de roolle qui contient

  1. La signification du 17 septembre 1695 s’adresse « à M. Jacques Faget, conseiller du Roi, maire dudit Marmande, à sieur Jean Coudroy, bourgeois, troisiesme consul de la dicte ville, et à sieur Guillaume Faget, conseiller du Roi, procureur de Sa Majesté et procureur syndic dudit Marmande. ». L’acte fut controllé à Marmande le lendemain 18 septembre par Heraud. Dans la seconde moitié du siècle suivant la nobilité de Castecu était encore contestée par les consuls de Marmande, comme le montre un extrait du livre de Jurade de cette ville, du 20 avril 1772 (Archives de M. Maurice Boisvert.) Il fut décidé par la jurade que l’affaire serait traitée de gré à gré. Les membres de l’assemblée sont : Perret, procureur du Roi, Brezetz, Coudroy, Lalyman, Dubrouilh, Labarchede, Marucheau, Fizelier, Couldroy. L’acte de Jurade est signé Bazin, greffier et secrétaire de la police.
  2. Toutes ces lacunes sont dues aux rongeurs déjà dénoncés.
  3. « La maison noble Doriolle de haut était anciennement appelée « de Serres, » selon une note des archives de M. Boisvert.