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Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/155

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Le livre de raison de la famille Malebaysse, œuvre de plusieurs générations, 1618-1655, contient à la fois des actes de naissance, des notes de contrats, des documents historiques divers, une liste de consuls de la ville d’Agen, et surtout une chronique agenaise. Voir une lumineuse analyse de tout cela dans l’Étude de M. G. Tholin sur les livres de raison des anciennes familles de l’Agenais, p. 71-77[1].

Livre de comptes de Jacques et Pierre Marraud (1510-1777), en la possession de leur descendant. M. Georges Marraud, conseiller à la Cour d’Appel d’Agen. Voir l’Étude de M. Tholin qui vient d’être citée, p. 66-68.

Livre de raison de Jean de Massac, avocat au parlement de Bordeaux, juge royal de Gontaud, puis de Tonneins (XVIIe siècle), conservé dans les Archives de M. de Dordaygne, au château de Lalande, commune de Saint-Sylvestre (Lot-et-Garonne), signalé pour la première fois par M. le comte de Dienne dans son intéressante plaquette Un écolier de l’Université d’Orléans au XVIIe siècle. Lettres et rapports d’un correspondant (Auxerre, 1888, in-8o, pp. 5, 8, 12.)

« Livre de raison de Me Arnaud Bernard Massonneau, avocat à la Cour, commencé le 17 juillet 1737. où l’on trouvera tout ce qui peut m’être utile ou à ma famille » De ce livre de raison qui est en ma possession, et qui a été rédigé par le frère de ma bisayeule du côté paternel, j’extrais les passages principaux :

« In nomme patris et filii et sptritus sancti. Amen. — J’ay fiancé demoiselle Marie Arnaud, fille cadette de Monsieur Gaspard Arnaud, ancien commissaire de marine, demeurant rue du Crand Cancera, paroisse Saint-Siméon, à Bordeaux, et de demoiselle Jeanne Bonnet, le [mot effacé par une tache d’humidité] du mois de juin 1737, lesquels dits sieur Arnaud ont constitué en dot à leur fille douze mille livres tant du chef paternel que maternel, dont dix ont été délivrées comptant et retirées par mon père et moy conjoinctement dont il s’est rendu dépositaire, les deux mille livres restantes pour parfaire la constitution de 12, 000 livres m’ont été assurées après le décès dudit sieur Arnaud et celuy de son épouse du dernier vivant sans interest, sur laquelle somme je pris d’abord 3, 000 livres pour

  1. Le recueil appartenait, en ces derniers temps, à M. Adrien Pozzy, bibliothécaire de la ville d’Agen, mort en 1885.