Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Année 1624.
8 | Janvier. | Au Card. Bentivoglio, pour le pied et poids antiques. À M. Pacius avec 2 bouteilles de Malvoisie[1].
| |
12 | » | Au S. Lor. Pignoria, avec les Sylves de M. Vias, les dessins de la brique et de la toille. Au S. Aleandro, avec les vers de Montanus à S. Bruno et le dessein du pied antique.
| |
25, 29 | » | À M. de Lomenie père, M. de Lomenie filz, Pelletier, du Puy[2], Bosvel, Spelman, du Chesne, Bignon, Chappelain, Mgr. le garde des sceaux d’Aligre, Tavernier (avec lettre de crédit).
|
- ↑ Peiresc avait ainsi voulu réconforter son ancien professeur de droit, pour lequel il conserva toujours une filiale tendresse et qui allait, dix ans plus tard, mourir à Valence en Daupbiné accablé d’années et de chagrin. Voir ce que j’ai dit des relations vraiment touchantes du maître et de I’élève dans une mince plaquette intitulée : Jules Pacius de Beriga. Compte-rendu du mémoire de M. Ch. Revillout avec addition de documents inédits. Paris, 1883, grand in-8o). Du vin de Malvoisie réparateur offert à Pacius, il faut rapprocher la carpe du lac de Genève que, par une délicate attention, Peireisc fit venir en toute hâte pour satisfaire un caprice de son ami du Vair malade. Voir Lettres inédites de Guillaume de Vair (Marseille, 1873, p. 25).
- ↑ Peiresc envoyait au frères Dupuy, avec chacune de ses dépêches si