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briller, je posai dans la Revue de Saintonge et d’Aunis, si vaillamment et si habilement dirigée par M. Louis Audiat, une question sur le messager marin envoyé par Toiras au duc d’Angoulême (livraison du Ier Juillet 1889, p. 301). Je demandais là toute sorte d’indications touchant le « rude gaillard, » et, pour encourager mes lecteurs à bien chercher ce que je n’avais pas trouvé moi-même, je les régalai d’une plaisante naïveté tirée du récit donné par le Mercure français des prouesses nautiques de notre homme, naïveté dont je disais que M. Prud’homme la lui envierait (tome XIII, années 1627-1628, p. 856) « Enfin il arriva… il revestit sa chemise qu’il avait ployée sur sa teste en forme de bonnet, laquelle estait toute mouillée (évidemment, bon et honnête Mercure !), et trouva un paysan qui le mena au fort Louys. »

C’est seulement dans la livraison du Ier juillet de cette année que l’on a répondu indirectement à mon pressant appel, en citant (p. 278-279) quelques passages du beau livre qui vient de paraître sous ce titre : Les origines de la marine française et la tactique naturelle. Le siège de La Rochelle par le Vice-amiral Jurien de la Gravière, membre de l’Académie française et de l’Académie des sciences (au profit de