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Agmé, Saint-Barthélemy, Tombebœuf, Miramont, etc.), on a pas mal de bonnes petites lieues à franchir. L’autre difficulté n’est pas moins considérable : Du Pleix et, après lui, les moutons de tout à l’heure, y compris le P. Arcère, mettent Aimet en Agenais. Or cette ville appartenait incontestablement, alors comme aujourd’hui au Périgord. Laissons donc de côté une telle désignation, deux fois impossible, et adoptons, à la place, Unet qui, pour un typographe inattentif, ressemblait tant à Aimet (même nombre de lettres à peu près et même terminaison). Unet est tout près de Tonneins, Unet a toujours fait partie de l’Agenais, et la solution présentée n’est pas seulement de toute vraisemblance, elle est de toute vérité.

Après avoir établi — enhardi par l’exemple de l’amiral-académicien, que La Pierre est bien le nom de ce « pauvre soldat, » comme l’appelle Du Pleix avec une touchante sympathie, après avoir aussi établi que le village d’Unet est bien son berceau, il me reste un devoir à remplir. Je voudrais qu’en ce village un monument fût élevé — Oh ! rien de somptueux ! — un monument modeste comme le héros lui-même immortalisant le souvenir de son dévouement. Je place avec confiance