Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/400

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provisions les plus essentielles de leurs cabanes, des écorces, des racines et dés herbes médicinales, et même dans leurs voyages, celles dont l’usage est le plus fréquent font partie de leurs bagages indispensables.

» La plupart des familles ont leur sac à médecine ou sac sacré, fait en peau de castor ou de loutre ornée avec soin, et qui renferme les petits objets nécessaires à leur art médical et à leur culte.

» L’usage de ces sacs varie dans les différentes tribus ; quelquefois ils sont consacrés à un objet unique, quelquefois aussi la diversité de leur contenu en fait de véritables pots-pourris ; mais ils sont toujours considérés comme sacrés, et je ne me rappelle pas un seul exemple de leur violation par des mains profanes. » (p. 149)


(56) Selon John Hunter, la peau de castor est l’unité monétaire des naturels de l’Amérique du nord. (p. 154)


(57) Les couvertures fabriquées par les Européens, et qui sont aujourd’hui le principal vêtement des Indiens, ont le plus grand rapport de forme avec les manteaux de fourrures dont ils couvraient jadis leur nudité. M. de Chateaubriand définit ce vêtement un morceau de flanelle jeté sur leurs épaules.

(Voyage en Amérique, p. 63, édit. de 1832.)

« La peau de buffle dont ils s’enveloppaient et qui leur servait de lit a été remplacée par des couvertures de laine ou de drap qu’ils portent dans toutes les saisons. Presque toutes les nations avec lesquelles les blancs commercent sont vêtues de même. »

( Perrin du Lac, Voyage chez les Nations sauvages du Missouri ; 1802. ) (p. 161)