Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/55

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entrer dans l’examen de la question, disons seulement que, sans les œuvres fatales de la révolution et de la diplomatie françaises, Saint-Domingue, le Canada et la Louisiane auraient obtenu, dans la nouvelle édition du dictionnaire de l’Académie, droit de nationalité pour plus d’une expression coloniale : le vieux dictionnaire en avait accueilli déjà plusieurs.

Les notes qui suivent la traduction des Mémoires de Tanner sont empruntées, pour la plupart, aux anciens voyageurs : soit qu’elles contredisent, soit qu’elles confirment (circonstance beaucoup plus fréquente ) les récits de cet homme encore à demi sauvage, on a jugé inutile de les accompagner de commentaires ; les ressemblances et les contrastes doivent parler d’eux-mêmes.

Il est à craindre que quelques noms propres, par leur longueur et la bizarrerie de leur orthographe, n’offrent une lecture un peu difficile : le traducteur avait voulu d’abord essayer de les transcrire, conformément à la prononciation française,