Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/88

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quelques tâches ; elle me faisait couper du bois, porter du gibier ou de l’eau, et rendre d’autres services que l’on n’exige pas ordinairement des enfans de mon âge ; mais elle me traitait constamment avec tant de bonté que je me trouvais content et heureux, en comparant ma condition présente au traitement que j’avais éprouvé dans la famille de Manito-o-Geezhik. Elle me fouettait quelquefois comme ses autres enfans (17) ; mais je n’étais battu ni aussi rudement, ni aussi souvent que jadis.