Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fice de médecine. Ce qu’on laisse dans cette intention, s’appelle metai sas-sah-ge-witch-e-gun ou puk-ketch-e-gun-nun, et la première tribu amie peut le prendre ; mais les offrandes faites pour assurer le succès d’une guerre ne doivent point être enlevées de la place où elles ont été déposées ; on les nomme sah-sah-ge-witch-e-gun.

Wa-me-gon-a-biew, ayant grimpé sur un arbre pour indiquer sur-le-champ sa découverte aux Indiens, fut si lent à redescendre, que toutes les couvertures, tous les morceaux de drap, tous les objets de prix enfin, avaient déjà trouvé de nouveaux maîtres. Il ne dit presque rien de son mécontentement, qu’il était, d’ailleurs, assez facile de reconnaître, et il alla s’asseoir seul à l’écart, sur un tronc d’arbre. Là, remuant du pied un tas de feuilles sèches, il trouva une chaudière de cuivre, renversée, qui recouvrait beaucoup d’offrandes d’une grande valeur ; mais cette fois, sans appeler personne, il s’appropria tout, et cette dernière part fut la meilleure de toutes. Les couvertures, les habits, les ornemens, étaient